Flexibilité individuelle : une des clés du retour à l’emploi

Je constate fréquemment que des personnes en recherche d’emploi maintiennent un plan d’action qui ne permet pourtant pas d’atteindre les objectifs fixés. Entre acharnement et persévérance dans sa recherche d’emploi, la frontière est parfois ténue. Si l’on ne dispose pas d’une bonne dose de flexibilité, il est fréquent de basculer du côté de l’acharnement qui mène souvent à l’épuisement et la résignation.

Flexibilité individuelle : une des clés du retour à l’emploi

Un des ateliers clés du Retour à l’emploi que j’ai développé est celui portant sur le développement de la flexibilité individuelle. Qu’est-ce-que la flexibilité et en quoi influe-t-elle si positivement sur le retour à l’emploi ? Voici aujourd’hui quelques clés de réponse !

A propos de la flexibilité… Une définition de la flexibilité est : qualité de quelque chose qui peut s’adapter aux circonstances particulières. Oui, à notre époque, la flexibilité est quasiment une affaire de survie et quand il s’agit de retour à l’emploi, « s’adapter aux circonstances particulières » du marché du travail contemporain est un des pré-requis fondamentaux d’une démarche fructueuse.

Quelle est la source de la flexibilité et comment la cultiver ?

Flexibilité

La plus belle preuve de notre capacité innée à la flexibilité réside dans la neuroplasticité : Cette aptitude des neurones à se transformer pour s’adapter à des modifications de leur environnement ou à des changements internes à l’organisme, cette capacité de notre cerveau à changer, à évoluer, au cours de notre vie. Ce changement est le résultat de cette capacité à la flexibilité qui réside dans notre cerveau. Il peut être la conséquence d’un apprentissage, d’une volonté de changer une mauvaise habitude comme d’une blessure.

Si notre cerveau peut changer quelque soit notre âge, alors nous pouvons développer notre flexibilité. Comment se fait-il que nous ne semblions alors pas égaux face à la question de la flexibilité. Comment se fait-il que certains mettent au placard en quelques jours une mauvaise habitude et d’autres n’y parviennent jamais ? Il existe effectivement des éléments clés pour la plasticité cérébrale sans lesquels il est plus compliqué à notre cerveau de changer. Ces éléments sont les ingrédients nécessaires pour créer de nouvelles connexions cérébrales. Voici les principaux :

Avoir une activité physique régulière

L’activité physique accroit la croissance des neurones et le volume de matière blanche et grise du cerveau. 30 minutes 3 fois par semaine est le minimum recommandé par les scientifiques.

Dormir

Pendant le sommeil, le cerveau tri et intègre l’information utile apprise dans la journée. Il procède également à un nettoyage de l’information non nécessaire, accroissant ainsi notre capacité de mémoire.

Bien s’alimenter

Dr David Servan-Schreiber l’avait mis au grand jour dans son livre « Guérir », le cerveau a besoin d’Omégas 3 et de vitamines issues de notre alimentation pour créer de nouvelles connexions cérébrales. A l’opposé il est fondamental de se tenir à l’écart des aliments chargés d’Omégas 6, d’alcool, d’édulcorants… qui, au contraire, inhibent la croissance neuronale et créent des inflammations.

Être stimulé

La nouveauté stimule la création de connexions neuronales. Pour créer plus de croissance encore, plaçons nous dans de nouveaux environnements, face à de nouveaux petits défis, de nouvelles activités, de nouveaux échanges ! N’hésitons pas à essayer de nouvelles choses voire même « rater« , en effet, un élément crucial du développement de la flexibilité réside dans le développement de la capacité à essayer, échouer, modifier et essayer à nouveau. En fait, faire des erreurs conduit à une meilleure acquisition de connaissance dans notre cerveau. Rencontrer de nouvelles personnes, se sentir entouré permet également de réduire le stress.

Développer son attention

En se concentrant plus souvent, que ce soit sur un projet (loin de son téléphone portable et des réseaux sociaux) ou en méditant pourquoi pas, nous augmentons le nombre de neurotransmetteurs responsables de la création des nouvelles connexions cérébrales. Nous pouvons également développer la conscience des évènements avec tous nos sens. Prenons l’habitude d’être attentifs aux images, sons, goûts, touchers, odeurs !…

Vous voulez développer votre flexibilité et revenir à l’emploi ? Je vous accompagne…
Caroline Wurth Carlicchi – Coach Certifié – 06 95 19 95 32 (Versailles – France)

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2 réponses

  1. un salarié qui cherche du renfort dit :

    Bonjour,

    J’ose espérer que mon commentaire saura porter ses fruits, et mettre en lumière l’intérêt d’une tierce personne pour appuyer le cheminement.
    A lire « comment travailler efficacement » aux éditions, on a un livre qui propose des méthodos applicables aux étudiants, pour un cycle académique.
    Toutefois, il faut savoir que certaines choses peuvent servir au salarié.
    L’humain doit s’habituer a des champs de fonctionnement qui dépassent la conscience, pour aller jusqu’au subconscient, au comportemental, à la plasticité cérébrale (= il n’y a pas d’âge pour apprendre).

    La lecture, et parfois s’y reconcilier peut y être une bonne chose, peut être un moyen puissant de mettre en avant le pouvoir de l’imagination, des histoires et anecdoctes comme leviers puissants du changement.

    Derrière, on trouve et on doit aller chercher les ressorts de la créativité et de la motivation.
    créativité et motivation sont les racines de l’accroissement d’intelligence, mais au sens pragmatique avant.
    Ne nous laissons pas atteindre par les débats de l’intellect, et les critiques du passé (familial et pro).

    Ensuite, il est intéressant ( = important) de mettre en avant la force de l’échec :
    tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études.
    La revanche d’une nulle en orthographe.

    Un autre point est de regarder l’activité de l’entrepreneuriat, et l’apprentissage de compétences nouvelles.

    Uu autre point à travailler : les softs skills, les compétences d’écoute, les compétences de questionnement, les small talk, l’esprit de synthèse.

    Un point à revoir et de revisiter la simplicité, et montrer la différence entre la forge (la force de la répétition, le pouvoir de changement des habitudes), les connaissances, les compétences : on est en permanence en train d’apprendre et d’oublier

    dans apprentissage, apprenons à voir acquisition ou modification d’habitudes, de connaissance, d’ancrages, de repères, de schémas….

    Par dessus tout, dans l’apprentissage, par le texte, par le son, par l’image, il peut y avoir un contenu particularisé par l’auteur.
    Le coach, c’est un mot français à aller voir dans les dictionnaires.
    Cela met en avant la capacité d’adapter son discours son comportement à son public, à la durée définie, aux silences, aux regards, à l’histoire personnelle.

    Une sphère du changement :
    les préjugés définissent les idées,
    les idées le comportement,
    le conséquences du comportement alimentent les idées

    • un salarié qui cherche du renfort dit :

      La curiosité est une activité motrice, conduite par l’auteur.
      Il est du ressort et de la responsabilité de chacun d’entreprendre son destin.

      Ce que livres, vidéos ne feront pas, c’est une présence, une écoute, appuyer sur les points importants.
      C’est parfois beaucoup plus important un déclic, une prise de conscience.
      Ne dit-on pas justement que le début de la mémorisation est la prise de conscience ?

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