Stress chez les cadres et risques de burn-outs

Comment passer à côté de ces chiffres, … Il y a urgence !

Dans la dernière enquête Cadremploi sur le stress au travail, ils sont 75% des cadres à juger que l’ambiance au travail s’est détériorée « ces derniers temps ». Ils estiment que la cause de cela réside dans la conjoncture économique (42%), puis la mauvaise santé de leur entreprise et la crise qui impacte leur secteur d’activité (29%) ou la concurrence accrue (24%).

Et parmi les 75% de cadres à juger que l’ambiance se détériore, 92% subissent du stress au travail. Et l’on parle ici de stress chronique pour 81% d’entre eux. On parle de stress qui dure, s’installe et déborde la plupart du temps sur la vie privée.

64% des cadres disent être stressés.

Et le désir de reconversion apparaît alors comme une évidence pour 36% des cadres pour qui cette vie professionnelle n’est plus possible. Ils sont 81% à vouloir chercher un emploi ailleurs et 16% sont prêts à partir à l’étranger.

Les conséquences de cette ambiance stressante sont que les 30-60 ans vont répondre en travaillant plus et que les 18-30 ans, au contraire, vont plutôt travailler moins. Plus de la moitié des cadres reconnaît que le gel des embauches et les plans de licenciements dans leur organisation ont pour effet qu’ils ont plus de pression sur l’atteinte d’objectifs plus nombreux. Dans près d’un cas sur quatre, la surcharge de travail les oblige à travailler le weekend. Ils sont 34% des cadres à identifier que ce stress est « une source de grand mal être » et 54% à admettre « avoir du mal à décompresser ».

D’autre part…

Après burn out

Plus de 3 millions de travailleurs français présentent un risque élevé de « burn-out »

…selon une étude du cabinet Technologia publiée mercredi 22 janvier 2014 qui « ne concernent que la sphère professionnelle ».

Le burn-out est un phénomène d’épuisement professionnel, émotionnel et physique, résultant d’une trop longue exposition au stress professionnel.
Les personnes en situation de burn-out se consument de l’intérieur doucement jusqu’au jour où elles explosent, elles tombent malades, elles « quittent tout », elles ont un accident ou se suicident…

Cette enquête révèle qu’aucune profession pratiquement n’est épargnée par le « burn-out » et les conséquences de ce phénomène d’épuisement professionnel sont graves car avec plus de 10.000 suicides par an, la France compte l’un des taux de suicide les plus élevés en Europe.

Dans le cas de l‘étude publiée sur les risques de « burn-out », c’est d‘abord chez les agriculteurs (23,5%), que le risque est particulièrement élevé, viennent ensuite les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprise (19,7%) suivis de près par les cadres (19%), puis les ouvriers (13,2%), les professions intermédiaires (9,8%) et les employés (6,8%).

Selon cette étude, 12,6% des personnes interrogées encourent un « burn-out », soit 3,2 millions d’actifs si l’on considère l’ensemble de la population active.

Comment en finir avec le stress et éviter le burn-out ?

Connaître ses limites et agir sur ses mauvaises habitudes pour agir en prévention est la meilleure approche.

Voici des pistes prioritaires à explorer pour mettre toutes les chances de son côté :

Vous voulez en finir avec le stress au travail? Je vous accompagne…

Caroline Wurth Carlicchi – Coach Certifié – 06 95 19 95 32 (Versailles – France)

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6 réponses

  1. Merci pour le partage de ces chiffres récents. Ils illustrent malheureusement ce que je constate dans mon travail d’accompagnement des managers en entreprises.

  2. Royan dit :

    Bonjour à vous, vous avez bien fait de partager cette statistique. Quand la routine prend place dans notre activité professionnelle, le catastrophe ne tarde pas à arriver. Et merci aussi pour les conseils.

  3. Sophie dit :

    Hallucinant !
    Travailler en individuel et en réparation c’est nécessaire, mais il est urgent aussi de repenser le travail et l’organisation de façon collective : retrouvons le sens de nos activités, nos métiers, leurs expertises et leurs complémentarités, respectons les rythmes, les solidarités, les liens pour retrouver le chemin du « Bien travailler ensemble ».

    • Caroline dit :

      Oui Sophie je suis d’accord avec toi. Le travail doit passer par un niveau individuel pour protéger la personne et au niveau de l’organisation, visiblement malade.

  4. alicia dit :

    L’exercice de fonctions hiérarchiques ou de responsabilités fonctionnelles au sein d’une structure d’une entreprise publique ou privée ou à la direction d’une PME représente des risques physiques inhérents à tout emploi de bureau (ergonomie du poste de travail) ou commercial (voyages d’affaires…), mais aussi et surtout des risques psychologiques liés à la surcharge mentale et au stress : faire face à un faisceau de contraintes économiques et humaines, à des conflits sociaux, commerciaux, fiscaux…, assumer une responsabilité financière, juridique et morale, éventuellement personnellement et directement, expose souvent les cadres à un excès de charge mentale qui génère des conditions de travail stressantes, responsables de risques psychosomatiques (maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles gastro-intestinaux, états d’anxiété et dépressifs, addictions).
    Les attitudes managériales de déni de cette réalité sont fréquentes et peuvent mener au syndrome d’épuisement professionnel (burn-out).
    voir : La prévention des risques professionnels des cadres : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=469

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