Et si nous faisions « comme si » ?…
Lorsque nous souhaitons changer, la plupart du temps, nous savons ce que nous voulons ou ce que nous ne voulons plus. Nous formulons alors un bel objectif de changement pour nous même. Et puis, plus rien,… nous coinçons sur la mise en action de cet objectif.
La technique consistant à faire « comme ci », les enfants nous l’enseignent lorsqu’ils jouent à « on dirait que tu serais malade et moi je serais le médecin… » … En faisant cela, en faisant comme si ce nous étions la personne que nous souhaitons devenir, en faisant comme si ce que nous souhaitons voir se réaliser se déroulait, nous créons une vision, une image mentale de cette situation souhaitée.
Et si nous faisions « comme si » ?…
Cette création d’image mentale n’est pas neutre car elle induit les mêmes mécanismes dans notre cerveau que si nous en faisons l’expérience dans la réalité. C’est ainsi une méthode intéressante pour explorer les possibles conséquences et impacts de cette vision . Que ressentons nous quand nous faisons comme si … ? Que pensons nous quand nous faisons comme si …? Quels sont les comportements que nous adoptons en faisant comme si …?
Une technique pour sortir de l’impasse
Lorsque nous nous trouvons dans l’impasse, que nous n’arrivons pas à trouver une solution à notre problématique, créer une vision dans laquelle nous faisons comme si nous étions experts du domaine et mettions en place le changement attendu, nous aide. Nous créons alors la possibilité d’identifier ce que nous verrons, ce que nous entendrons, ce que nous ressentirons… lorsque nous aurons atteint l’état souhaité.
Un moyen de tester de nouvelles options
En faisant « comme si », nous pouvons ainsi tester dans nos esprits de nouvelles options de fonctionnement et valider leur caractère « écologique » pour nous-mêmes et notre environnement (professionnel, familial, social…). Nous pouvons identifier le « prix à payer » pour mettre ce changement en place.
Ainsi nous passons plus facilement à la pratique
En prenant en compte ces enseignements, faire « comme si » peut ensuite se prolonger dans la « vraie vie ». Puis, à force de faire « comme si », le nouveau comportement devient une habitude et s’intègre dans notre zone de confort… Nous faisons… tout court….
A quel point sommes-nous motivé à l’idée d’atteindre cet objectif de changement ? Quelle sera maintenant la prochaine occasion pour nous de faire « comme si ? »… Au plaisir de lire vos projets et réalisations en commentaires !
Vous souhaitez développer de nouvelles habitudes positives ? Je vous accompagne…
Caroline Wurth Carlicchi – Coach Certifié – 06 95 19 95 32 (Versailles – France)
Merci pour cette article sur le « Faire comme si ». Mon expérience démontre un grand intérêt à se fixer des objectifs et de faire comme si j’y étais déjà. Effectivement le fait de poser un objectif et de vivre les bénéfices de l’objectif offre une forte chance de succès. Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est réellement vécu et imaginé. Aussi les bénéfices de l’objectif attirent vers la réussite des objectifs et de la vision vécue. A utiliser très souvent. Après on peut se demander comment trouver les ressources pour l’atteinte de l’objectif ?