Combien de temps pour changer une mauvaise habitude ?
Voici quelques repères pour comprendre combien de temps cela prend de développer une nouvelle habitude positive ! Combien de temps pour changer une mauvaise habitude ?
Avant toute chose qu’est-ce qu’une habitude ?
Une habitude est ce que nous faisons de façon automatique car nous l’avons fait très fréquemment dans le passé. Les neurosciences nous ont permis de savoir que cette répétition génère une connexion cérébrale entre la situation (le stimulus, le déclencheur) et l’action réalisée par habitude. Cette répétition permet de créer une routine qui est stockée dans une partie du cerveau appelée les ganglions de la base. Les ganglions de la base reconnaissent stockent et répètent les routines, les patterns. Leur fonctionnement s’apparente à une fonction informatique « if / then », pour ceux qui sont familiers avec ce domaine : s‘ils détectent le stimulus alors ils déclenchent la routine. Nous fonctionnons ensuite par automatisme, sans avoir à penser à ce que l’on fait.
Ainsi, pour créer une habitude, il est nécessaire de répéter le comportement que l’on souhaite transformer en habitude. Mais il est également important de bien définir le stimulus, le déclencheur et le cadre dans lequel va prendre place l’action.
J’ai fréquemment évoqué dans des précédents posts’ que supprimer une nouvelle habitude est très consommateur de ressources et long. Le plus simple alors est de ne pas être en contact avec le stimulus (par exemple si l’on a l’habitude de manger le chocolat qui va avec le café et que l’on entame un régime, il pourra être intéressant de ne pas se tenter en commandant un thé plutôt qu’un café…).
Il est par contre beaucoup moins énergivore de mettre en place une nouvelle habitude. C’est d’ailleurs une des choses que l’on fait en coaching : accompagner dans la création de nouvelles habitudes positives. Les nouvelles habitudes ne cassent pas immédiatement les anciennes mais elles développent, à force d’usage, plus d’impact sur le comportement que les habitudes anciennes auxquelles nous ne recourrons plus.
La durée moyenne pour mettre en place une habitude sans accompagnement est de 66 jours.
Philippa Lally, associée de recherche en Psychologie de la santé au University College London -UCL a partagé en 2010 les résultats de son étude portant sur le temps nécessaire à la formation des habitudes. Elle a pour cela étudié le comportement de personnes qui durant 12 semaines devaient respecter une action relative à la nourriture (par exemple : manger 5 fruits et légumes par jour), à la boisson (par exemple : veiller à boire 1,5 litres d’eau par jour ) ou à une activité particulière à réaliser (par exemple : mon objectif de faire du yoga au saut du lit). Ces personnes remplissaient chaque jour un questionnaire d’auto-évaluation permettant de tracer la réalisation de cette action. Aucune ne bénéficiait d’accompagnement particulier.
La durée moyenne nécessaire pour les personnes de l’étude menée par Philippa Lally pour ancrer cette action et la transformer en habitude fut de 66 jours en moyenne. Même si l’écart-type était très large : de 18 jours pour le plus rapide à 254 pour le plus lent, cette moyenne reste longue. Certains comportements étaient en fait plus rapides à transformer en habitude que d’autres. Plus le comportement est complexe, plus c’est long à mettre en place. Une habitude relative à une activité est ainsi 1,5 fois plus longue à mettre en place qu’une relative à la nourriture.
Et avec un coach ?
Avec l’accompagnement d’un coach il est possible de créer très rapidement une habitude positive qui se substituera à la mauvaise habitude. Celle-ci se délitera petit à petit alors que la nouvelle bonne habitude se développera. Il ne faut effectivement que 3 répétitions à notre cerveau pour créer la connexion correspondante !
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Vous voulez développer des habitudes positives ? Je vous accompagne…
Caroline Wurth Carlicchi – Coach Certifié – 06 95 19 95 32 (Versailles – 78 – Yvelines – France)
Je suis tres ravi des conseils que vous prodiguez. J’ai longtemps essaye d’abandonner l’alcool mais en vain. J’ai toujours des pretextes de reprendre la consommation,mais je penses que c’est ma faiblesse de caractere. Vos propos sont tres convainquants et pourraient peut etre me persoider et ainsi parvenir a abandonner definitivement. C’est une preoccupation pour moi, mais je n’y parviens pas. Je compte sur vos amples conseils. Merci