« Je gère mon stress » Episode 1

Durant l’été nous faisons souvent ce que nous oublions durant l’année : prendre soin de nous et satisfaire nos besoins. C’est pourquoi, je vous encourage à profiter de cette période pour suivre ma mini-série consacrée au stress et, dans un premier temps, au travers de la lecture de « Je gère mon stress » Episode 1, savoir ce qu’est le stress. La suite de cette mini-série vous apportera des clés pour mieux le gérer au quotidien.

Qu’est-ce que le stress ?

Le « père » du concept de Stress, Hans Selye, endocrinologue né en 1907, a défini le stress comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour apporter une réponse à un événement.

Une émotion telle que la peur ou la colère, ou un sentiment négatif active la partie droite du cerveau et déclenche deux réactions, l’une nerveuse, l’autre hormonale : la « réponse au stress ». Et ceci quelle que soit la cause du stress (que vous vous soyez disputé avec votre conjoint, que votre enfant soit hospitalisé ou que vous soyez en retard sur un dossier au bureau…).

La réaction nerveuse déclenche la production d’adrénaline provoquant l’accélération du rythme cardiaque, l’amplification de la respiration, la réduction des sécrétions salivaires, la contraction des muscles, l’augmentation de la température corporelle…

La réaction hormonale engendre la production de cortisol, hormone qui induit des modifications du métabolisme afin de fournir l’énergie nécessaire pour faire face à l’évènement stressant.

Le stress est nécessaire à la survie

Hans Selye précise que le phénomène de stress est un dispositif de vigilance fondamental à la survie de l’individu (il permet en effet de réagir rapidement aux menaces de l’environnement),  mais que c’est la sur-vigilance qui est dommageable (puisqu’elle maintient un niveau élevé, nocif sur la durée, de cortisol et adrénaline dans le corps sans existence de menaces réelles). Cette sur-vigilance intervient lorsque la quantité de situation de stress ou l’intensité du stress, dépasse la capacité de réponses de l’individu.

Stress positif et stress négatif ?

Hans Selye est ainsi à l’origine des termes « stress négatif » et « stress positif » accentuant l’idée que le stress n’est à la base pas une chose négative pour la personne. Le stress n’est donc en soi pas négatif et est même utile car il nous stimule et nous permet d’explorer l’extérieur de notre zone de confort, mais c’est son maintien dans la durée, sa chronicité, qui nous est nuisible.

A quelle intensité ?

Si l’intensité de l’événement générateur du stress ne dépasse pas les capacités de réponse normale, il n’y a pas de conséquences dommageables pour l’individu en faisant l’expérience. Par contre, si les ressources de celui-ci sont insuffisantes pour gérer la quantité de stress associée à l’évènement alors des dommages de tout ordre peuvent survenir entraînant l’épuisement de son système d’adaptation. Or, la vie contemporaine exige souvent de l’individu plus de performance, de rendement, d’horaires de travail sous pression qui engendre un stress chronique et cela commence parfois même sur les bancs de l’école.

Quand le stress devient chronique…

Lorsque le stress devient chronique apparaissent les premiers symptômes : irritabilité, puis insomnie, maux de tête, difficulté à se concentrer, troubles de la mémoire,… Tous seront détaillés dans l’épisode 2 de la saga…

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