Comment mieux rebondir en cas d’échec ?

Aie, pas facile d’aborder les échecs individuels, collectifs, persos, pros… Pourtant nous le savons, nous l’avons lu souvent « il n’y a pas d’échec, que des expériences… », « chaque échec porte avec lui une possibilité d’apprendre… ». Si nous pouvons être d’accord sur le principe, dans les faits, nous pouvons aussi observer de drôles de phénomènes comme l’oubli « Non je ne vois pas de quoi tu parles… », l’agressivité « Oh ça va hein, c’est bon, on peut arrêter d’en parler ! », les pleurs « C’est toujours pareil, je sais rien faaaaiiiiire… »…

A l’opposé certains individus développent de véritables stratégies pour déclencher des « erreurs » et s’en nourrissent pour se développer. Ainsi Alexander Fleming découvrant la pénicilline en 1928, ne l’a pas trouvée par hasard comme la légende le prétend, ce n’était pas un accident. En fait, il avait développé une véritable stratégie pour déclencher des « accidents » et confronter ses recherches au hasard puis identifier les résultats qui en découlaient. Louis Pasteur semble également sur cette longueur d’onde lorsque celui-ci dit « la chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés. » .

Comment mieux rebondir en cas d’échec ?

Alors comment bien échouer ? Comment transformer l’échec en une stratégie de succès ? … C’est ce que je vous propose d’explorer aujourd’hui !

Stratégies de succès

Kevin Dunbar, professeur de psychologie à l’université du Maryland a mené des études pour identifier les processus et méthodologies de recherche de certains chercheurs des laboratoires de Stanford aux Etats Unis.  En menant ces études, il est rapidement arrivé à la conclusion que la recherche scientifique est une activité extrêmement frustrante et que dans les expériences, entre 50% et 75% des données collectées après des semaines de recherche étaient totalement inattendues et venaient contredire les théories initiales des chercheurs. Chaque fois, les chercheurs souhaitaient démontrer une chose et faisaient une nouvelle découverte sur un autre sujet, allant de déceptions en déceptions.

Quelles stratégies ?

Il s’est ensuite intéressé aux stratégies mises en œuvre par les chercheurs pour, sans cesse, faire fasse à l’échec de leurs recherches initiales, contredites par de nouvelles découvertes. Il a ainsi découvert que notre cerveau n’intègre pas les erreurs, les données identifiées comme des anomalies. L’information correspondante est bloquée, elle n’est même pas intégrée dans la mémoire. C’est la raison pour laquelle nous sommes si résistants aux anomalies, aux erreurs. Le fonctionnement de notre cerveau prévient l’objectivité. Naturellement, il capte les informations et les organisent de sorte à renforcer les connexions existantes, notre vision du monde. Il n’intègre pas les contradictions, les anomalies qu’il pourrait identifier… C’est d’ailleurs la fonction d’une zone spécifique du cerveau, le Cortex Préfrontal Dorsolatéral, qui joue un rôle fondamental dans la suppression des représentations dont nous ne voulons pas, des erreurs qui viennent à l’encontre de nos préconceptions.

L’importance du sens

Par contre en donnant du sens, un contexte à cette information, l’erreur peut passer de simple observation (qui stimulerait par exemple le cortex visuel pour sa seule acquisition), à une donnée d’un problème déclenchant l’utilisation de notre réflexion (stimulant ainsi une autre zone de notre cerveau : le cortex préfrontal). La recherche de sens et la contextualisation sont d’ailleurs un des riches apports des échanges avec un coach.

Contextualiser

Alors une clé fondamentale pour rebondir face à l’échec résiderait dans la contextualisation de ce constat, de cette information. Ainsi face à l’erreur, pour lui donner du sens et pouvoir la transformer en opportunité de découverte, il est notamment utile de :

  • reconnaître ses préconceptions et attentes initiales contredites,
  • accepter de faire face à l’inattendu en gardant la conscience que les mécanismes naturels du cerveau nous conduisent à ne pas considérer les erreurs,
  • Utiliser l’analogie avec d’autres situations, contextes ou expériences pour contextualiser l’erreur,
  • Échanger avec des personnes d’horizons variés et non experts pour enrichir le point de vue sur la situation !

Vous souhaitez développer votre capacité de rebond ? Je vous accompagne…

Caroline Wurth Carlicchi – Coach Certifié – 06 95 19 95 32 (Versailles – France)

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